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Voyage au pays de l'exquise politesse

18 août 2012

Un jour à Matsushima

Des îlots, des pins, sans plus

Humeur et emballements

Le lieu doit son nom à "matsu" = pins et shima = îles. J'ai lu que la baie fait partie des trois plus beaux paysages du Japon, Nihon Sankei. Il faut bien avouer que nous n'avons pas été spécialement emballés par l'endroit. La petite ville un peu poussiéreuse et sans charme particulier faite de bric et de broc, est à peine tournée vers sa baie. Le panorama offre une vue sur des îlots (250 à 260 îles et îlots) couverts de pins tordus et sculptés par le vent.
Il est possible de faire des balades en bateau pour voir ces petits champignons terrestres de plus près, mais on peut gagner 2 îles à pied grâce aux fameux ponts en bois rouge typiquement japonais. Ces îlots n'ont rien de sauvage, sentiers tassés par des milliers de pas de visiteurs, petites criques pas entretenues encombrées de bois flotté, mais on peut profiter de l'ombre dispensée par les pins maritimes.
La lumière et la couleur de l'eau qui parfois créent la magie d'un lieu ne sont pas au rendez-vous, tant pis pour nous. La chaleur et les stridulations des cigales, si.

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Rendons grâce malgré toute notre morgue de Français pourris gâtés par une profusion de baies et de golfes, à ces ilôts qui lors du tsunami de 2011(nous sommes à 100 km de la centrale de Fukushima) ont servi de brise vagues naturels, limitant les dégâts dans la ville. Les photos sur le mode "avant/après" affichées dans la petite gare maritime de Matsushima laissent quand même pensif. Des bateaux du type de ceux qui cabotent ici ont été vus ventre retourné vers le ciel ou pliés en 2 dans un enchevêtrement d'arbres arrachés aux îles.

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Cette couche de peinture d'un rouge éclatant n'a sans doute pas connu le raz de marée.

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En longeant le front de mer pour trouver une percée attractive vers la ville, nous sommes entrés dans un parc ombragé. Sous les pins et les eucalyptus, le Zuigan-ji, temple bouddhiste Zen, aligne des statues de divinités mystérieuses pour nous profanes. Les allées de terre battue longent des grottes ignorées de la Sainte Vierge. Trop loin de Lourdes, sans doute, et trop exposé, puisque ici aussi le tsunami de 2011 a fait des dégâts considérables.

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17 août 2012

Japon, trépidant et surpeuplé ?

Imaichi
Humeur et emballements

L'avantage, avec le Japan Rail Pass, c'est qu'il vous laisse une grande liberté dans le choix de sauter dans un train ou pas, pour n'importe où et quand bon vous semble. En cette fin d'après-midi nous avons décidé de reprendre la Nikko Line dans le sens du retour, mais en descendant un peu au hasard dans une des premières gares champêtres aperçues à l'aller. Ce sera Imaichi, petite bourgade endormie, qui fera l'objet de notre curiosité tranquille de visiteurs occidentaux. Pas sûr qu'Imaichi ait l'habitude d'accueillir des touristes. Elle les voit passer dans les voitures de la Nikko Line, mais  à priori, il n'y a pas de raison particulière de stopper à la gare d'Imaichi.

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Gros plan sur plant de riz. Jamais vu d'aussi près auparavant. Pas même en Camargue.

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Mis à part l'arbre façon bonzaï, tout ceci évoque une banlieue de la middle class américaine.

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Repérage sur Googlemap. "Un peu plus à l'ouest mon cher professeur ! "

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Une venelle où l'on ne circule qu'à patte de velours, à pied ou à vélo. Il y en a des kilomètres comme cela dans toutes les villes y compris à Tokyo, à quelques mètres des artères les plus fréquentées.

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Une petite glace avant de reprendre le prochain train pour Nikko qu'il ne faut pas rater car c'est le dernier avant la nuit. Les illustrations ne promettent pas grand chose, sinon une glace industrielle trop crémeuse, très sucrée  et... surprise, cette glace n'est rien de tout cela !
Bonne nuit Imaichi, on ne pourra pas dire qu'on y a pas vu un chat. Mochi mochi ?

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16 août 2012

Aux pieds du sanctuaire de Tosho-gu

Nikko
Humeur et emballements

Nikko, petite ville endormie de 30000 habitants (17000 disent certains sites, banlieue non incluse ? mais nous n'avons pas vu de banlieue) entourée de moyennes montagnes très vertes type Vosges ou Jura en plus pointues . La ville est très prisée des Japonais pour son ensemble de temples boudhistes disséminés dans un parc planté de cèdres largement centenaires. Imaginez le climat des petites villes thermales françaises, leurs parcs arborés, les sources et les rivières multiples qui ruissellent partout, et vous verrez Nikko, avec toutefois 35 à 37 degrés et des pluies de mousson brèves et subites. Nikko a indéniablement un côté bourgade nord-américaine au pied des Rocheuses.

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Notre hôtel, le Nikko Park Lodge, sans âme et tristounet, mais avec un Asian Grill juste à côté, simple, authentique, à la bonne franquette (équivalent en japonais ?) devenu notre cantine n°1.

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Vue sur l'autre gare de Nikko (deux compagnies de chemin de fer, donc deux gares, logique !)
depuis la fenêtre de notre chambre.

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Notre chambre à la décoration indigeante, celle des garçons est à un autre étage, pas très pratique et déco du même tonneau.

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Le paysage pavillonaire japonais ressemble finalement beaucoup aux lotissements américains

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Les boutiques de souvenirs bordent la rue principale qui conduit tout droit au sanctuaire Toshogu.

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Le Shin-Kyô bashi (ou pont Shinkyō, bashi signifiant pont) est un pont en bois laqué rouge. Il enjambe la rivière Daiya et marque l'entrée vers la zone forestière et montagneuse de la ville, où sont concentrés tous les principaux temples. Il est interdit à toute circulation, seules les libellules sont autorisées. Attention petite libellule, un jeune Français t'observe, du peuple de ceux qui se délectent de grenouilles et d'escargots...

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Au pied des cèdres vénérables, la mousse est partout. Le ciel gronde, il faudra bientôt trouver un abri.

« Le nom de Nikko évoque une prodigieuse symphonie de roches, de cascades, de forêts de montagnes, de lacs, d’étangs fleuris, de gorges ombreuses, de volcans solennels qui accompagne et devrait sublimer un grand nombre d’œuvres humaines. Parmi celles-ci, certaines, si elles visaient à atteindre une tapageuse publicité, ont sans conteste rempli cette mission ; mais si elles furent imaginées comme expression de beauté, elles ont en plein raté leur but. Je fais allusion ici aux mausolées construits par les shôgun Tokugawa pour eux et surtout pour Leyasu (1542-1616), fondateur de la dynastie. Le choix du site témoignait d’un louable discernement. Il est peu d’endroits au Japon où l’eau, la pierre, les troncs d’arbre, le feuillage se trouvent si harmonieusement intégrés dans un ensemble. Malheureusement les temps avaient changé. Les Japonais d’autres siècles, de l’époque de Nara, de Heian, même de Kamakura ou de Muromachi, auraient certainement compris ces vallées de dieux, ces pics de légende, ces forêts visionnaires, auraient traduit dignement en nobles structures, en formes, leur émotion religieuse. Mais ces années du XVIIème siècle (la majorité des édifices furent achevés entre 1634 et 1636) étaient veules, serviles, tarabiscotées ; en haut lieu dominait l’esprit de répression, en bas serpentait la peur, sur tous pesait le morne ennui Tokugawa : médiocrité et faste.
Piège éternel où tombent les tyrans ; le luxe, la magnificence, la pompe furent confondus avec la beauté, et la stupéfaction avec l’enchantement. »
MARAINI Fosco, Japon, Paris, Arthaud, 1959.

Je trouve cette remarque hélas souvent très adaptée à bien d'autres constructions contemporaines, œuvres d'architectes soumis à la mégalomanie de dictateurs de passage.("Passage" à l'échelle de l'histoire de l'humanité, mais éternité pour les peuples qui le subissent). Ici à Nikko, contentons-nous de nous laisser porter par l'exotisme du lieu, et amusons-nous de ces constructions somme toute pas si catastrohiques.

Nikkô est souvent critiquée pour avoir un style trop chinois
et pas assez japonais.

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Deux petites princesses pour un prince. Qui des deux va oser briser le sort ?

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15 août 2012

En route pour Nikko

Il n'y a pas que des villes au Japon...

Humeur et emballements

Nous avons quitté Tokyo, son agitation, son gigantisme, après encore quelques découvertes, mais la découverte est permanente dans cette ville où nous redevenons volontiers des Bécassines ébahies.
L’étape suivante est fixée à Nikko, petite ville endormie de 22000 habitants entourée de moyennes montagnes très vertes  type Vosges ou Jura en plus pointues . C’est à une heure quarante au nord de Tokyo en Shinkansen puis en tortillard local. La ville est très prisée des Japonais qui viennent y visiter un ensemble de temples boudhistes situé dans un parc plantés de cèdres largement centenaires. Imaginez le climat des petites villes thermales françaises, leurs parcs arborés, les sources et les rivières multiples qui ruissellent partout, et vous verrez Nikko, avec toutefois 35 à 37 degrés et des pluies de mousson brèves et subites.

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Mais pour l'instant, nous sommes encore à Tokyo, quai 22, et notre train part à 11H20. Sur ce quai, 2 trains sont annoncés, un premier train qui part à 11H12 et que nous laisserons filer, puis le nôtre. Cette petite démonstration pour vous prouver à quel point il ne faut pas craindre de prendre le train au Japon. Chaque quai est clairement numéroté et tous les trains se présentent et partent à l'heure. Il suffit de connaître son horaire et le tour est joué.

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Voici le train de 11H12. Nous le laissons passer, ce n'est pas le nôtre, et pourtant il est tellement fascinant avec son bec d'ornithorynque...

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Et commence un voyage depuis Tokyo en direction du nord jusqu'à Nikko, dans les Alpes japonaises. Un trajet d'un peu moins de 2 heures à travers un tissu de banlieues et de petites villes presque ininterrompu. Quelques paysages de rizières mais la ville n'est jamais loin.

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La propension des Japonais à s'endormir dans les trains est remarquable. Il faut dire que tout s'y prête : suspensions parfaites, glissement régulier des voitures sur les rails silencieux, climatisation, voisins discrets, moquette épaisse et... vie trépidante.

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J'ai cédé à la tentation de ces gâteaux plus beaux que bons. Ceux-ci sont à base de fécule de pomme de terre. Pas mauvais, non, mais tellement beaux et tentants que leur texture compacte et leur fadeur déçoivent. Dans leur version traditionnelle, les mochis sont préparés à base de pâte de farine de riz gluant et fourrés avec de la pâte de haricot rouge. Il en existe des variétés et des couleurs infinies, différentes selon les boutiques des gares dans lesquelles nous les trouverons. Peut-être des spécialités locales.

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L'espace pourtant si précieux au Japon ne manque ni dans les toilettes ni entre les banquettes.

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Changement en gare d'Utsunomiya. Nous quittons le Shinkansen pour le train local de la Nikko Line.

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Terminus en gare de Nikko, gare mise en servce en 1890. Le bâtiment a été dessiné
par le célèbre architecte Frank Lloyd Wright.

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13 août 2012

Tokyo - Odaïba

Baie de la démesure

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Humeur et emballements

Cinquième jour à Tokyo. Il va me falloir puiser loin dans mon vocabulaire pour décrire ce que nous voyons, entendons et ressentons. Tokyo dépasse en agitation, en visions, en gigantisme, tout ce qu'on a pu imaginer auparavant. Après un voyage de moins de 3 heures à bord du Shinkansen (le TGV japonais au bec d'ornythorinque) à travers paysages de banlieues pavillonaires à l'américaine, de régions plus champêtres dont la moindre plaine est couverte de rizieres d'un vert vif, de forêts de bambous ou de feuillus plus européens, nous sommes entrés dans le tissu urbain tokyoïte sur une ligne de chemin de fer en surplomb des rues bondées, de vétustes maisonnettes en bois appuyées les unes aux autres et dominées sans transition par des tours de verre ultramodernes. Car c'est ainsi dans les villes japonaises : vous marchez sur une avenue bordée de buildings aux pieds clinquants de restaurants, de boutiques, de salles de patchinko (machines à sous), et vous décidez de tourner à gauche pour vous retrouver dans une toute petite rue sans trottoir, calme, presque déserte, avec des maisons de 3 étages maximum, des pots de fleurs au sol, du linge qui sèche sur les minuscules terrasses, des mini-voitures cubes garées au centimètre près entre les piliers des maisons, des chats furtifs, des vélos enchevêtrés dans les petites cours, des petits temples discrets, des échoppes qui semblent être là depuis des siècles. Notre hôtel est dans le quartier de Shibuya, le quartier des jeunes branchés qui viennent s'exhiber dans des tenues délirantes où toutes les tendances se côtoient : soubrettes en jupe de patineuse, gothics lolitas, baby dolls aux cheveux peroxydés et faux cils râteaux, romantiques sexy en crinoline courte, cannotier et ombrelle en total look dentelle et bas blancs, éphèbes maigrissimes en copie de Naruto, le tout dans une sophistication extrême. Avons visité Ginza, le quartier chic où les grandes marques du luxe français et italien rivalisent dans leurs immeubles d'architectes, les abords du palais impérial plus calmes : remparts, douves, jardins ordonnés et plantés de pins taillés comme des bonzais. Akihabara, ou "ville électrique", avec le plus grand magasin du monde d'électronique. J'ai craqué pour quelques figurines de mangas dans un des innombrables magasins entièrement dédiés aux personnages virtuels. Harajuku, le quartier où les jeunes en cosplay (costume pour jouer aux personnages de mangas) viennent se montrer et acheter leurs accessoires, leurs lentilles colorées, leurs plateform' shoes.
Je vais m'arrêter là et vous dire qu'en gros, Tokyo ferait passer Londres et Paris au rang de sous-préfecture.
A bientôt !
Corinne 
 

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12 août 2012

Tokyo - Ginza

Le fric c'est chic

Enfin, là, vous vous demandez où est le chic. Avant d'atteindre les beaux quartiers, il faut passer sous
un pont ferroviaire entre les piles duquel des izakayas (la version bistrot coin de zinc nippon) s'appuient
les unes aux autres. Les clients dînent dehors sous les voûtes, ça sent la friture, le poisson grillé,
les yakitoris. Blade Runner mais sans la pluie et sans Harrison. 
Ceci dit, le fric c'est pas toujours chic, loin s'en faut, mais disons que les Japonais savent limiter le bling bling. Après la limite du pont, on se retrouve sur une avenue où toutes les marques prestigieuses du luxe italien et français rivalisent avec des petits immeubles sur lesquels les architectes ont dû s'éclater. Ce n'est pas bien haut, rien à voir avec Manhattan, mais quelle concentration de luxe ! Et sur des centaines de mètres.

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Les ponts de chemin de fer sont partout. Le train y est accepté, intégré et se faufile partout. Je ne crois pas qu'il y ait des gares en cul de sac comme à Paris. Ici, même les Shinkansen traversent de part en part.

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La photo ci-dessous ne paie pas de mine, mais cliquez quand même pour l'agrandir. Vous y verrez une tour de verre plutôt luxueuse, un pont ferroviaire sur lequel se croisent deux Shinkansen, et sous le pont une échoppe d'un autre âge blottie là comme un poussin sous une poule. C'est un condensé de la ville japonaise, un peu comme si le TGV passait au-dessus des Champs Elysées...

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Celui-là c'est mon préféré, l'immeuble Mikimoto

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12 août 2012

Tokyo - Akihabara

Akiba, c'est plus fort que toi !

Akiba est le diminutif d'Akihabara ou Electronic Town. En empruntant la ligne JR Yamanote, il faut descendre à la gare de Akihabara, d'où l'on débouche sans transition dans le temple de la consommation de demain. De quoi se laisser immédiatement contaminer par la fièvre acheteuse : Akihabara est le temple du matériel électronique, des gamestores, comme si Darty, la Fnac et  Micromania étaient réunis en un seul lieu. C'est aussi ici que les cosplays viennent s'exhiber le week-end. Pas de bol, nous sommes en semaine. quelques "maids", ces jeunes filles en costume de soubrette qui rabattent les clients vers les bars avec leur petite voix aigrelette, en tout bien tout honneur.

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Le sol de cette voiture évoque les couloirs de course d'un stade. Ah ! Normal, c'est une pub pour Asics. Ils ne dorment pas ce matin, les voyageurs nippons, ils consultent leur Smartphone. De toute façon, c'est l'un ou l'autre. Quelques uns lisent, mais c'est plus rare.

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Par la vitre du train, on comprend vite qu'on arrive dans un lieu dédié au commerce. Si vous aimez les photos striées de câbles en tout genre, il faut venir ici. ça doit être plus sympa de nuit.

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Je sens bien que je ne vais pas repartir sans avoir acheté quelque chose, mais quoi ?

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Bonjour Maneki Neko ! ceux qui me connaissent savent à présent pourquoi mon chat s'appelle Neko

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Voilà celles pour lesquelles nous avons craqué... La bleue est  très grande, elle a voyagé en pièces détachées dans nos valises. Son nom est Hatsune Miku, elle est  l'une des chanteuses du groupe virtuel Vocaloïd. Vocaloïd se matérialise sur scène sous forme d'hologrammes géants lors de concerts destinés aux jeunes fous de Mangas et d'Anime. Le style musical est discutable, car si les personnages sont virtuels, leurs voix sont tout aussi synthétiques et artificielles. Vous trouverez nombre de vidéos de ces concerts sur la toile..

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Hatsune Miku et son cosplay

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11 août 2012

Tokyo - Shinjuku

Oubliés des tremblements de terre

Les urbanistes auraient choisi cet endroit pour y construire les plus hauts bâtiments deTokyo parce qu'il semble qu'il serait moins exposé aux tremblements de terre, en tout cas d'expérence moins détruit. 

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11 août 2012

Tokyo - Harajuku

Le Carnaby Street tokyoïte

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J'adore le design de ces trains ! Celui-ci ressemble à une machine Nespresso.
C'est peut-être George qui conduit !

Regardez les filles des affiches, elles sont toutes folles, elles ont dû le reconnaître.
C'est le Narita Express, la navette de l'aéroport.

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Takeshita dori

Aujourd'hui nous empruntons la JR Yamanote Line pour nous rendre à Harajuku [Halajoukou]. Voici Takeshita Street où les jeunes japonais viennent acheter les accessoires indispensables pour composer le costume qui les fera intégrer telle ou telle tribu. On y trouve des lentilles de contact colorées qui agrandissent les iris des jeunes filles et les font ressembler aux héroines de mangas, des chaussures et des robes froufroutantes de baby dolls, des tenues gothic, et même des kiminos pour chien.

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Ici on peut s'acheter de nouveaux yeux, bleus, verts, bicolores, voire tricolores et agrandir ses iris comme ceux des héroïnes de mangas

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Une confiserie où l'on roule et on étire les bonbons comme de la pâte à modeler.
Ensuite on les tranche en rondelles.

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Z'ont même copié l'Empire State !

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10 août 2012

Tokyo - Shibuya

Le carrefour le plus célèbre du monde

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C'est à Shibuya que se trouve le fameux carrefour que l'on peut traverser en diagonale. Quand le feu est rouge pour les piétons, ceux-ci s'agglutinent au bord de la chaussée comme au départ du grand marathon de New York, puis le feu passe au vert et c'est le rush, sauf que deux fronts se font face et se rapprochent jusqu'à se fondre l'un dans l'autre sans qu'une épaule, sans qu'une hanche, sans qu'un pied ne se frôlent ! Quel art de l'évitement !

à vos marques, prêts ?

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partez !

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Quartier parmi les plus emblématiques de Tokyo, Shibuya est animé en non stop par une faune de jeunes japonais dont le pouvoir d'achat laisse pantois. On vient y exhiber les dernières tenues à la mode, smartphone en main, avec sa tribu de préférence. C'est la concurrence féroce entre les deux compagnies ferroviaires Tokyu et Seibu qui a suscité l'implantation autour de la gare de centres commmerciaux, de multiplexes de cinéma et de salles de spectacles et a ainsi dopé le quartier.
On dit que les talons aiguilles ont toujours une longueur d'avance à Shibuya.

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Restaurant de fugu, love hotels aux façades couleur de sorbet

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 A Tokyo la circulation s'organise sur plusieurs niveaux : au sol la circulation routière classique qui dessert le quartier, un étage plus haut les passerelles piétonnes qui enjambent et relient les quartiers, enfin les voies routières express et les voies ferroviaires, métro, trains de banlieue et express confondus.

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Pour sortir de la gare de Shibuya, on peut opter pour Hachiko Exit, du nom du célèbre chien qui attendait chaque soir devant la gare le retour de son maître professeur à l'université. Un jour de 1925, le professeur ne rentra pas, terrassé par une crise cardiaque. Hachiko revint chaque jour attendre son maître, jusqu'à ce qu'il meure à son tour 10 ans plus tard. Entre temps, les vendeurs de Yakitori (petites brochettes) s'étaient chargés de le nourrir. Une statue de bronze fut édifiée à la mémoire du chien et de sa fidélité exemplaire.
La statue de Hachiko est un lieu de rendez-vous  connu de tous les Tokyoïtes.


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Voyage au pays de l'exquise politesse
  • Nous avions promis à nos ados de leur faire découvrir le pays auquel ils vouent un culte sans limites. Notre blog s'adresse aux dévoreurs de mangas, aux mangeurs de sushis, aux fans de Miyasaki, et à ceux qui s'attristent de la disparition de la politesse.
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